Voilà longtemps que j’avais envie de m’essayer au surf, sport extrême qui me fascinait autant qu’il me faisait peur. Et comme vous allez le voir, je n’ai pas été déçue !
La naissance d’un rêve
Un peu par hasard, je suis tombée il y a quelques années sur un vieux film de surf, visiblement le chef-d’œuvre du genre, Endless Summer. Si j’ai d’abord été saisie par les images et les cadres idylliques de plages à travers le monde, mon attention a vite été attirée par la fluidité et la beauté des surfeurs juchés sur leurs planches au milieu de vagues cristallines. Ce que ces équilibristes des mers montraient par ailleurs de leurs voyages correspondait parfaitement à ce que je souhaitais vivre : des rencontres. Avec des gens, mais aussi avec soi-même, ce que soulignaient ces dompteurs de vagues lorsqu’ils évoquaient leur passion. Ils cherchaient leurs limites en évoluant dans des montagnes d’eau capables de les broyer en quelques instants, et tentaient de dénicher la vague parfaite.
Tout était vrai
Alors que je me préparais, comme tous les week-ends, pour aller faire mon footing, j’ai été frappée par une sorte de court-circuit. Je devais quitter cette routine tout de suite, avant qu’il ne soit trop tard. Je me vois encore jeter un maillot et quelques affaires dans une valise et prendre la route de Biarritz, berceau du surf en Europe, afin d’aller moi aussi affronter les vagues. Quelques heures de route plus tard, je suis en combinaison, les pieds dans l’eau et une planche sous le bras afin de prendre ma première leçon de surf. Si les premières déferlantes sont peu accueillantes et ne me laissent comme souvenir que des algues emmêlées dans ma tignasse (il faudra penser à prendre un chouchou la prochaine fois !), au bout d’une heure j’arrive enfin à m’élancer. Une accélération, un coup de rein pour me relever et ça y est ! Je domine l’océan, je glisse quelques mètres, puis je tombe. Ce court moment n’a pour seule conséquence que de me pousser à prendre une autre vague. Puis une autre. Jusqu’à ce que le soleil disparaisse. Je ne sais pas si je me suis trouvée, mais, c’est certain, je retournerai chercher demain !